
La Société Anonyme de Véhicules Industriels et d’Equipements Mécaniques voit le jour en 1955.
Elle réunit les constructeurs Latil de Suresnes, Somua de St-Ouen et la branche « poids lourds» (camions, autocars, autobus) de la Régie Renault à Boulogne-Billancourt.
L’objectif de cette association consiste à se renforcer face au leader national Berliet et face aux puissants concurrents européens qui s’apprêtent à déferler sur le marché français dans le cadre du nouveau Marché Commun.
Très vite engagée dans une active politique de décentralisation, la SAVIEM reprend les anciens chantiers navals de Caen, à Blainville-sur-Orne (Calvados), pour y regrouper sa fabrication de camions.
En 1956, elle rachète la SACA (Société d’Automobiles et Carrosseries d’Annonay), en Ardèche, dont l’usine est spécialisée dans la production des cars et bus Isobloc et Floirat. Elle y transfère la fabrication des cars et bus Renault jusqu’alors assurée à Boulogne-Billancourt.
Devenue filiale « poids lourds » de Renault, la SAVIEM devient le n° 1 français des véhicules de transports en commun avec la reprise, en 1959, de l’activité autocars-autobus de la société Chausson.
Dès lors, l’usine d’Annonay devient la capitale française de l’autocar et de l’autobus.
La SAVIEM disparaît après 23 ans d’existence lorsque sa maison-mère Renault, qui a repris la firme Berliet, fusionne en 1978 les deux entreprises pour créer Renault Véhicules Industriels.
